Workplace Learning Reimagined with Soft Skills - La formation professionnelle réinventée - Talentoday

La formation professionnelle réinventée grâce aux soft skills

Workplace Learning Reimagined with Soft Skills - La formation professionnelle réinventée - Talentoday

Asseyez-vous. Connectez-vous. Dépoussiérez vos manuels scolaires. L’apprentissage a un tout nouveau sens, car la formation professionnelle est maintenant en cours !

La nouvelle classe de derniers recrutés envoie un message clair. L’apprentissage et le développement au travail doivent être une priorité pour les employeurs. Un sondage récent de LinkedIn indique que 76% des chercheurs d’emploi de la génération Z recherchent davantage d’opportunités d’apprentissage ou de pratiquer de nouvelles compétences.

Ils sont peut-être en tête du peloton à cet égard, mais la génération Z n’est pas la seule. Le désir de développer des compétences est de plus en plus présent dans le monde du travail. Pour que cet apprentissage fonctionne, les dirigeants doivent tenir compte des soft skills de leurs collaborateurs afin d’élaborer des programmes adéquats.

Un nouvel apprentissage pour un nouveau milieu de travail

Deux facteurs majeurs expliquent cette évolution vers une augmentation des possibilités de formation professionnelle. D’une part, la COVID-19 a complètement bouleversé l’environnement de travail traditionnel d’innombrables entreprises. Avec l’expansion du télétravail et de modèles hybrides, les professionnels de la formation se sont adaptés aux environnements virtuels. Si cela a pu constituer un obstacle pour certains salariés, en fonction de leur style d’apprentissage préféré, cela a également élargi l’accès à la formation à la demande.

D’autre part, le développement de l’emploi à distance a élargi le vivier de talents. Les salariés ne sont plus limités par des critères géographiques. Ce phénomène, associé à la pénurie de talents, a amené les responsables RH à repenser leurs processus en tenant compte de la diversité. Les employeurs se limitent de moins en moins aux qualifications requises pour soutenir le potentiel de croissance d’une équipe. Ils commencent à s’ouvrir à différents types de candidats. Aujourd’hui, il y a plus de place pour les personnes qui n’ont peut-être pas un CV bien rempli, mais qui font preuve de potentiel et d’une volonté d’apprendre.

Après tout, la partie la plus difficile en recrutement est de trouver les bonnes personnes pour un poste spécifique !

Découvrir les styles d’apprentissage de votre équipe

Aujourd’hui, les organisations sont confrontées à un nouveau défi. Créer des programmes de formation professionnelle qui aident les salariés à développer des compétences dont ils ont besoin pour réussir, d’une manière qui soit adaptée à leur style d’apprentissage unique. Comme le note Kate Tornone, dans HR Dive, il ne suffit pas de recruter des profils divers. Pour construire un effectif inclusif, chacun doit avoir la possibilité d’apprendre dans le style qui lui convient le mieux.

Par exemple, il y a VARK, un acronyme désignant quatre stratégies d’apprentissage adaptées aux préférences :

  • Visuel : utiliser des images pour comprendre de nouvelles informations.
  • Auditif/Oral : utiliser l’écoute et la parole dans des contextes tels que les discussions de groupe pour comprendre de nouvelles informations.
  • Lecture/écriture : la compréhension par le pouvoir des mots écrits, comme la prise de notes pendant la lecture.
  • Kinesthésique : l’apprentissage par la pratique dans le cadre de sessions de formation pratiques et situationnelles.

Il est vrai que les individus apprennent le plus souvent par une combinaison de ces styles. Néanmoins, l’identification de leurs préférences va avoir un impact significatif sur l’efficacité des formations. Pour y parvenir, les employeurs doivent s’intéresser à la science des soft skills.

Créer votre école de compétences

Avant de plonger tête baissée dans un nouveau plan de formations, arrêtez-vous un instant. Faites le point sur les besoins de vos collaborateurs. En plus de l’identification des lacunes à combler, la Society for Human Resources Management (SHRM) recommande de sonder les salariés sur leurs intérêts en matière de formation. « Un programme d’apprentissage et de développement réussi ne doit pas être uniquement axé sur les besoins de l’entreprise. (…) L’ajout de possibilités de développement personnel (…) fera comprendre aux salariés que leur épanouissement personnel est tout aussi important pour l’entreprise que leur productivité. »

Pour aller plus loin, envisagez de faire passer à vos collaborateurs une évaluation de leurs soft skills afin d’obtenir une vision plus globale de leur approche de l’apprentissage. Par ailleurs, une bonne évaluation vous fournit également des informations précises, comme la meilleure façon de faire un feedback à un individu selon sa personnalité. Ces analyses contribuent à la création d’un environnement d’apprentissage professionnel adapté aux besoins et aux préférences de vos collaborateurs.

Le cours est annulé ?

Le recrutement et la rétention des meilleurs talents sont de plus en plus difficiles dans un marché de l’emploi tendu. LinkedIn affirme que 51% des professionnels de la formation considèrent la mobilité interne comme une priorité dans un milieu de travail conscient du COVID. En effet, les salariés qui ont effectué une mobilité interne restent en moyenne deux fois plus longtemps à leur poste. Lorsqu’il s’agit de programmes d’onboarding, d’upskilling et de reskilling, il ne suffit plus d’offrir ces possibilités. Il est temps d’élaborer des solutions personnalisées fondées sur les données de l’analyse des talents.